13 - Implication des collectivités par type de soutien


40 collectivités interviennent en production

Si l’an passé, 45 des 46 collectivités analysées intervenaient à l’étape de la production, elles ne sont plus que 40 sur 43 en 2014. A cette étape d’intervention, elles bénéficient d’un effet levier majeur très incitatif : le soutien (quasiment) automatique du dispositif du « 1 euro pour 2 euros », mis en place avec le CNC.

31 collectivités soutiennent les projets dès l’écriture et le développement

Trente-et-une collectivités, majoritairement des Régions, sont impliquées à ce stade.
Ce soutien à l’étape de l’écriture est un point majeur dans la stratégie des collectivités car de fait, elles se positionnent à une étape–clé de la conception des projets, là où les financeurs potentiels, publics ou privés, ne sont pas nombreux et où l’enjeu artistique de développement, de structuration et de renforcement des projets est très fort. Par ailleurs, notamment pour le long métrage, ce soutien peut représenter pour certaines collectivités une occasion d’ancrer l’histoire sur un territoire et donc un potentiel tournage à venir, qui sous-entend des retombées économiques et des offres d’emplois sur place. Ce type de soutien relève malgré tout d’une véritable démarche artistique forte et ambitieuse de la part des collectivités car elles ne sont jamais accompagnées par l’Etat au titre du « 1 € pour 2 € » et aucune obligation n’est faite aux projets soutenus de venir réellement tourner ensuite sur le territoire. Seules 2 collectivités n’interviennent que pour des aides à l’écriture et au développement : la Franche-Comté et le Département de Loire-Atlantique. 

8 collectivités en post-production

Comme en 2013, huit collectivités seulement interviennent au stade de la postproduction. En tête, l’Ile-de-France abonde ces soutiens en 2014 à hauteur de 850 000 € (versus 800 000 € en 2013) dont 650 000 € uniquement pour des longs métrages. Les sept autres collectivités (5 régions, 2 départements) soutiennent moins de 5 projets avec des enveloppes comprises entre 2 227 € (1 court métrage en Sarthe) à 15 500 € pour le Nord-Pas de Calais. Midi-Pyrénées, en 2014, a apporté un soutien à 6 projets pour un investissement global de 87 500 €, dont 57 500 € pour 3 documentaires. Le Languedoc-Roussillon a investi sur 7 projets pour 35 000 €. D’un point de vue général, les aides à la postproduction concernent très majoritairement le court métrage et le documentaire.