12 - Répartition des crédits par type de soutien

Le type de soutien dresse un état des lieux de l’étape à laquelle le projet a été soutenu.



Ecriture et développement

En 2014, les crédits alloués à l’écriture et au développement de projets sont de 3,88M€ (contre 3,47 l’année précédente) répartis entre audiovisuel (63,47% des crédits et 2, 47M€) et cinéma (36,53% et 1,42M€). Il s’agit là d’un rééquilibrage entre les deux grands secteurs, les crédits audiovisuels passant de 67,13 à 63,47% tandis que les crédits cinéma voient leur part augmenter : 32,87% en 2013 contre 36,53% l’année suivante. C’est le documentaire qui bénéficie le plus de ces crédits (32,07% de l’ensemble pour un montant de 1,24 M€. Viennent ensuite le long métrage (1,2 M€ et près de 31% du total) et, à titre de comparaison, loin derrière, la fiction TV : 1,31% !

Production

Les crédits alloués aux aides à la production sont majoritairement dédiés au cinéma (31,1 M€ et 58,63%) ; en un an, ils enregistrent toutefois un repli à la fois en termes de crédits (- 7,36%) et de valeur (passant de 61,06 à 58,63%).
Inversement, les crédits pour les aides à la production audiovisuelle augmentent en proportion, atteignant 41,37% de l’ensemble des crédits (contre 38,94% en 2013) et en montant : 21,9 contre 21,4 M€ en 2013.
Avec 47,35% des crédits, le long métrage demeure le genre le plus prisé dans les aides à la production, en baisse cependant d’un point sur deux ans. A contrario, la fiction TV passe de 15,4 à 17,5% des crédits (8,46M€).

Postproduction

La postproduction demeure l’étape la moins soutenue et ce, de façon historique. En 2014, on note tout de même le passage symbolique du million d’euros (1,01) avec une très forte inclination sur le cinéma. Pourtant, 2014 est marquée par un net rebond des crédits audiovisuels, qui passent de 10 000 € (1,16%) à 101 250 € (soit 10% du total). Les œuvres aidées sont presque exclusivement des documentaires unitaires (+ un documentaire de série et une œuvre transmédia). 57 500 € ont été attribués par la seule région Midi-Pyrénées.
Sur une approche plus générale, le long métrage représente, en 2014, 67,4% des crédits (681 550 €) en recul sur sa part relative (78,22% de l’ensemble des crédits en 2013), suivi par le court métrage (22,59% et 228 427 €) en augmentation. 
Enfin, le documentaire, dont les crédits de postproduction ne représentaient que 1,16% et 10 000 € de l’ensemble en 2013, passe à 9,86% et 99 750 € - un niveau jamais atteint depuis le recensement de ces données.

Répartition cinéma/audiovisuel 



Cinéma : 93% des crédits à la production

Tout comme l’année précédente, la quasi-totalité des soutiens au cinéma se porte vers la production, stable avec 93,07% des crédits en 2014 (contre 93% en 2013). Les soutiens consacrés à l’écriture ont enregistré une hausse de 24,5% au cours de l’année et représente 4,2% des crédits cinéma de 2014, (3% en 2013), signe de l’intérêt croissant des collectivités en faveur de ces soutiens et plus particulièrement pour le long métrage.

Enfin, bien que stables, les crédits à la postproduction demeurent marginaux avec moins de 1 M€ en 2014.
La baisse constatée de 2,3 M€ des crédits en production cinéma est largement à mettre au passif du long métrage (-1,38 M€) même si le court métrage enregistre lui aussi une baisse significative (900 000 €). Pour ces deux genres, c’est la première année de baisse enregistrée depuis 2010.

Audiovisuel : 10% des crédits à l’écriture

Les crédits de l’audiovisuel sont à 89% concentrées sur l’étape de production, avec 21,7M€, stables après une légère baisse l’an passé. Ceux consacrés à l’écriture et au développement représentent 10,2% des soutiens alloués à l’audiovisuel (contre 10% l’an passé) pour atteindre 2,5M€. Cette part des fonds dédiés à l’écriture est encore plus importante pour les œuvres documentaires qui concentrent presque 13% des crédits de ce genre et 70% des aides accordées.

Absentes en 2013, les aides à la postproduction atteignent 4,17% de l’ensemble des crédits en 2014.