14 - Répartition des crédits par genre



Avec 26,98 M€ en 2014 (contre 28,08 en 2013), les crédits alloués au long métrage enregistrent une baisse sensible de 1,1 M€, représentant tout de même 46,6% des crédits engagés (contre 47% en 2013).

Le court métrage enregistre une baisse des investissements entre 2013 et 2014, passant de 7,5 M€ à 6,6 M€, soit une baisse de 1,5 point et une baisse de 12 % de l’ensemble.

Le documentaire enregistre également une baisse des investissements de près de 1M€ et près de 1% de moins qu’en 2013.

A l’inverse, la fiction télévisée voit ses crédits augmenter de 7% passant de 8,7 à 9,3M€ et en proportion se rapprocher du soutien au documentaire. C’est l’un des enseignements de l’analyse 2014 : la fiction télévisée est le seul genre en augmentation et celle-ci touche majoritairement les unitaires plutôt que les séries.

L’animation télévisée perd en valeur (moins de 1M€) mais gagne en proportion avec 6,5% de l’ensemble des crédits.

Les crédits alloués aux nouveaux médias enregistrent une augmentation conséquente, avec un triplement des sommes allouées et passant de 1 à 2,4% des crédits totaux.

Répartition crédits cinéma/audiovisuel



Concomitante à la baisse globale des investissements, la baisse des crédits alloués au cinéma bénéficie à l’audiovisuel et plus précisément à la fiction télévisée qui franchit la barre des 25% du total, quand le cinéma perd plus de 3 points.

Inversement, le documentaire au cinéma récupère une part plus importante des crédits passant de 20 à 23,6% au détriment de son homologue télévisuel.

L’animation reste largement dominante sur les crédits audiovisuels mais ceux-ci enregistrent en 2014 un recul significatif, passant de 69% à 61,4% du total. Ce constat sur 2014 est à mettre à l’actif de plusieurs longs métrages d’animation entrés en production et qui sont sortis en salles à la fin de l’année ou au début de 2015. Le cycle long de production de long métrage d’animation devrait avoir pour conséquence un rééquilibrage et un retour à la situation antérieure dans les analyses 2015.