Faux départ
Dès les trois premiers plans du film, Benoît Forgeard met en scène une fiction qui met elle-même en scène une autre fiction. Cette mise en abîme du cinéma peut paraître un clin d’œil de la part d’un artiste qui parle de son art, mais on s’aperçoit que ces plans initiaux, tel un prologue, annoncent et illustrent la thématique du simulacre, chère à un réalisateur qui questionne sans cesse le réel et ses apparences.