L'enfant et les écrans
En 2009, étonné d’entendre toujours les mêmes histoires en consultation, en Centre Médico-Psychologique en Seine-Saint-Denis, Bruno HARLE commence à se documenter sur les effets des images violentes sur l’enfant. Pour peu qu’on commence à poser quelques questions sur le sujet, la plupart des enfants présentant des troubles importants du comportement sont très exposés à ces contenus. A l’époque, la plupart des psys (psychiatres, psychologues) semblent penser qu’il ne s’agit que d’un problème marginal, que le véritable problème se situe dans la relation parent-enfant ou dans les relations précoces. La recherche est pourtant déjà très informative sur le sujet, mais une constatation s’impose: nombre de parents exposent leurs enfants à des stimulations qui ne seraient pas acceptées pour un protocole de recherche sur des enfants (car considérées comme trop en décalage pour l’âge). L’idée vient alors d’aller en parler des personnes au premier plan de ce problème et moins biaisées dans leurs réponse que les parents, parfois réticents à admettre devant le psy qu’ils exposent leurs enfants aux jeux ultra-violents… Bruno HARLE choisit d’aller interviewer trois vendeurs de jeux vidéos. « Déesse, Il -se-boxe et Blesse-tes-jeunes » est, en 28 minutes, le fruit de ces échanges…