Cri est toujours le début d'un chant (Le)
À propos de Clémence Ancelin
Pourquoi filmez-vous ?
« Pour moi la caméra a souvent été un moyen pour aller vers des personnes, des lieux, des milieux que j'avais envie de rencontrer. Elle a été parfois un prétexte pour aller discuter, poser des questions, et parfois au contraire une sorte de buisson comme ceux dans lesquels sautent et disparaissent les personnages de Tex Avery, qui se déplacent ensuite avec le buisson pour que personne ne les voie. J'ai passé des heures merveilleuses derrière ce buisson, mais comme le disait joliment Clément Cogitore à documentaire sur grand écran, je n'ai pas souhaité faire de cette passion mon métier. »
Son parcours
Clémence Ancelin, plasticienne et cinéaste née en 1981, vit et travaille en Touraine. Diplômée des Beaux-Arts en 2004 autour d’une pratique de la vidéo, elle poursuit des études de cinéma et devient parallèlement opératrice projectionniste en 2006. De plus en plus attirée par le cinéma documentaire, elle réalise en 2012 un premier long métrage, Habiter/Construire, primé à Cinéma du réel et montré à la Berlinale et dans plusieurs grands festivals internationaux. Elle travaille actuellement sur un deuxième film documentaire, Le cri est toujours le début d’un chant, dont le tournage a lieu dans un Centre éducatif fermé, auprès d’un petit groupe de garçons mineurs dits « délinquants récidivistes ».
Source : Tënk ‒ 2017