— Publié le 19/02/2024

"Il n'y a pas d'ombre dans le désert" de Yossi Aviram : en avant-première et en salles

En avant-première le 22 février puis en salles à partir du 28 février 2024

Après son remarqué premier long métrage La Dune, le réalisateur israelien, Yossi Aviram, signe Il n'y a pas d'ombre dans le désert avec Valeria Bruni Tedeschi, qui sort en salles le 28 février prochain. Le réalisateur sera présent pour l'avant-première du film, jeudi 22 février au cinéma Les Carmes d'Orléans. 

Dans Il n'y a pas d'ombre dans le désert, il est question de mémoire, de parole, de transmission et d'intime. Le film a été co-écrit avec la comédienne Valeria Bruni Tedeschi qui interprète le rôle d'Anna. Yona Rozenkier, Germaine Unikovsky, ​Jackie Berroyer, Roni Alter complètent le casting. 

L'histoire : A Tel Aviv, Ori croise par hasard Anna, une écrivaine française, lors du procès d'un ancien Nazi. Il est bouleversé de reconnaître cette femme dont le souvenir le hante depuis qu'ils se sont follement aimés à Turin, 20 ans plus tôt. Mais Anna soutient qu'ils ne se sont jamais rencontrés. Peut-être qu'au milieu du désert, les choses deviendront plus claires...

Le réalisateur viendra échanger avec le public du cinéma Les Carmes à Orléans, à l'occasion d'une avant-première exceptionnelle le jeudi 22 février, à 19h30. Le film sort en salles à partir du 28 février 2024. 

Il n'y a pas d'ombre dans le désert de Yossi Aviram, produit par Les Films du poisson et distribué par les Films du Losange, a été soutenu à l'écriture par Ciclic et la Région Centre-Val de Loire en partenariat avec le CNC. 



Yossi Aviram nous parle de sa collaboration pour l'écriture et l'interprétation d'Anna avec la comédienne et réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi  : 

Ça été une sorte de... rêve qui se réalise. En 2003, Il est plus facile pour un chameau [de Valeria Bruni Tedeschi] est l'un des premiers films français que j'ai osé voir sans sous-titres anglais. Je ne connaissais absolument pas le nom de Valeria Bruni Tedeschi, les films dans lesquels elle avait joué n'ayant pas été distribués en Israël. Je suis immédiatement tombé amoureux d'elle ! Je me souviens du chemin de retour depuis le cinéma l'Entrepôt à Paris... Jeune cinéaste israélien en devenir, je venais de vivre une sorte de révélation. Jamais je ne pouvais imaginer à ce moment-là qu'un jour j'emmènerai Valeria dans le désert israélien, ça, ça relève de l'imaginaire ! Il y a 30 ans, j'ai écrit - avec un crayon ! - un scénario de 400 pages sur un personnage qui habite dans le désert et qui kidnappe une actrice française qui vient au festival de cinéma de Jérusalem. C'était un scénario tout à fait... ridicule et impossible. Quand on a terminé La Dune [le premier film du réalisateur Yossi Aviram], j'en ai parlé à ma productrice Yaël Fogiel, presque comme une blague, mais elle a trouvé que c'était une bonne piste. Comme je l'écoute presque toujours, j'ai raconté cette idée à Valeria qui l'a appréciée également et on a commencé à développer cette histoire. C’est elle qui a proposé l’idée du procès d’un nazi. Ça m’a plu, d’autant que je venais de lire un article intriguant sur un nazi toujours recherché par les Allemands, qui s’était caché en Israël. Sans pouvoir vraiment l’expliquer j’ai senti un lien très fort entre ces questions que le procès allait soulever et les questions qui hantent les deux héros. 


Le film lui doit énormément, je savais qu’elle allait me sauver ! Elle est sans doute la seule qui peut jouer un tel personnage de façon crédible, à la fois une écrivaine parisienne établie et une amoureuse romantique qui se laisse embarquer dans cette aventure imaginaire. Elle est forte et en même temps elle a quelque chose d’une enfant blessée. C’était aussi une expérience fascinante de travailler avec elle, ou plutôt de la regarder travailler, elle propose tellement de possibilités. Elle n’a pas honte de tout essayer, elle convoque des choses que je n’aurai pas imaginées. En tant qu’actrice, elle doit toujours comprendre et sentir la vérité dans toutes les situations, même si on est en retard et que le soleil commence à disparaître, elle ne lâche pas. Mais c’est comme ça qu’elle rend les choses vraies. Je crois qu’elle cherche la vie, elle amène la vie. 

Propos extraits du dossier de presse