Classe pilote : à l'heure où les lycéens tracent des conversations

Faisant partie des classes pilotes cette année, la promotion de Première – spécialité LLCER (Langues, Littératures, Cultures Etrangères et Régionales) – du lycée George Sand à La Châtre a approfondi son expérience du cinéma par l’écriture de critiques de films, sous forme de conversations…un peu franglaises.

Le concept des classes pilotes

Pour la deuxième année consécutive, trois classes inscrites au dispositif Lycéens et Apprentis au Cinéma en région Centre-Val de Loire ont été sollicitées pour choisir l’un des films retenus dans le programme de courts-métrages de l’année suivante. Ainsi, une soixantaine d’élèves des lycées George Sand (La Châtre), Emile Zola (Châteaudun) et d'un lycée agricole (Châteauroux) ont bénéficié de deux interventions en classe, pour se familiariser avec le format court-métrage et avec l’esthétique du cinéma d’animation. A l’issue de ces initiations, ils ont pu visionner en classe entière trois films d’animation en partie réalisés à la Résidence régionale de Ciclic Animation :

- Yùl et le serpent de Gabriel Harel (2015)

- L’Heure de l’ours d’Agnès Patron (2019)

- Traces d’Hugo Frassetto et Sophie Tavert Macian (2019)

Les élèves ont ensuite voté individuellement pour le film de leur choix, parmi ces trois histoires aux univers et aux graphismes variés. Les jeunes ont accordé la majorité de leurs suffrages au court-métrage Traces, en faisant ainsi le lauréat qui sera visible par les élèves en 2021-2022 dans le programme La Piste animale, autour de la relation entre l’Homme et l’animal.

Des conversations so good

En complément des deux séances de découverte du cinéma et de leurs votes, les jeunes de la classe pilote de Première du lycée George Sand (La Châtre) ont prolongé leur analyse des courts-métrages sélectionnés. Par groupe, ils ont rédigé des conversations pour échanger autour d’un des films d'animation, à la manière de chats. Leur argumentaire prend en compte leur goût, mais également leur réflexion sur la construction du film et la symbolique qui s’en dégage.

Ecrire oui, mais en quelle langue ? Les élèves de la spécialité littéraire et linguistique LLCER étaient libres de choisir entre l’anglais et le français pour s’exprimer, s'exerçant ainsi à l'expression écrite du style parlé dans l'une ou l'autre de ces langues. Ces travaux « ont été réalisés en distanciel de façon autonome, sur une application appelée Pearltrees que nous utilisons quotidiennement au lycée » confie Sophie Achilli, enseignante encadrant ces écrits. Malgré les cours à la maison, les élèves ont pu échanger collectivement sur Yùl et le serpent, L'Heure de l'ours et Traces, bientôt rejoints par les appréciations finales de leur enseignante.

Certaines conversations sont lisibles ci-dessous (une en français, deux en anglais).