— Publié le 26/01/2022

Nouveau film accueilli à Ciclic Animation "Le Monde en soi"

Le binôme Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck revient avec un nouveau court métrage "Le Monde en soi" actuellement en résidence à Ciclic Animation.

Suite à ses études aux beaux-arts de Reims puis d’Epinal, Sandrine Stoïanov s’inscrit au stage storyboard/Layout de l’école des Gobelins où elle découvre les bases de l’animation. Sa rencontre avec Jean-Charles Finck et sa participation à l’atelier d’animation de Serge Ellisalde sera déterminante pour la réalisatrice. C’est alors, que Sandrine Stoïanov se lance dans la réalisation de son premier court-métrage Irinka et Sandrinka. Ce film obtient le Grand prix du Jury du Festival Premiers Plans d'Angers et le prix Procirep du Festival de Clermont-Ferrand.

Après un diplôme à l'Ecole de la bande dessinée d'Angoulême, Jean-Charles Finck pratique le dessin, la bande-dessinée ainsi que les métiers de l’animation dans différents pays. Il réalise son premier film Le Nez adapté de la nouvelle éponyme de Gogol. Il est aussi formateur pour de nombreuses écoles d'animation (Les Gobelins, l'EMCA ou la Poudrière...).

Face à un environnement de plus en plus virtuel, Sandrine Stoïanov désire avant tout valoriser la technique traditionnelle c’est la raison pour laquelle Le Monde en soi met en avant l’expression plastique par le biais de la peinture animée dévoilant les accidents et les différentes matières. L’animation en noir et blanc sera, quant à elle, réalisée à l’encre sur papier. 

Ce film, produit par Caïmans Productions, a bénéficié d'une aide à la production. Les réalisateurs Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck seront en résidence du 4 juillet au 30 octobre 2016. 

Le Parcours de l’écureuil de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck
17 min –  Caïmans Productions - Ordinateur 2D, encre sur papier
Une jeune peintre pleine de doutes gagne sa vie en faisant des portraits de touristes à la sortie des musées. Elle cherche sa voie, en particulier dans l’étude d’un autoportrait d’une artiste méconnue, à laquelle elle s’identifie un peu. Alors qu’elle s’investit corps et âme dans sa création en vue d’une première exposition, elle voit sa routine urbaine sombrer dans un chaos hallucinatoire d’angoisses et de projections… Jusqu’à un point de rupture, qui la mènera à l’internement.