— Publié le 02/04/2024

Retours vers le Futur 2024 | BeatBox Danse et Archives

Mercredi 3 avril 2024 à 18h30 - Equinoxe Le Café - Châteauroux (36)
Deux champions du monde de beatbox, Kenôzen et Ozy et une danseuse de popping, Leah Soanes, s’emparent des images d’archives de l’Agence Ciclic Centre-Val de Loire pour vous proposer une expérience inédite autour des corps et de l’image.
Le beatbox (originellement human beatboxing) consiste à imiter des instruments à l’aide de la bouche, plus spécifiquement les percussions. Le Popping est une danse dont le principe de base est la contraction et la décontraction des muscles en rythme.

Kenôzen - Filipe, alias Kenôzen est un beatboxer originaire de Toulouse. Couronné lors de nombreux battles en solo, il se classe parmi les étoiles montantes du beatboxfrançais. En 2018, il décroche la première place d’un battle international : le « Florida Beatbox Battle » et devient champion de France en duo avec Zen’hit. En parallèle des compétitions, Kenôzen est un jeune intermittent qui a su se faire un nom à Toulouse en tant qu’artiste en multipliant ses représentations avec son show 100% a capella. Il a notamment pu assurer la première partie de Bigflo et Oli, de Sly Johnson, du rappeur Guizmo etc…

 

Ozy - Ozy (nom de scène) a commencé à s’intéresser au beat box à 14 ans au collège de Bétance avec comme professeur un grand spécialiste : Wawad (champion du Monde et plusieurs fois champion de France) et qui a effectué des tournées aux USA, en Chine, au Japon, à Dubai et en France. Six ans plus tard, Osya été classé 4e aux France et 2e à Florida. A 24 ans, Osy veut en faire son métier et pour cela met en retrait la compétition, pour être plus présent sur les réseaux et dans la presse. Le but étant de se faire connaitre du public et dans la communauté.

 

Leah Soanes – Leah Soanes est une danseuse de popping qui vient tout droit d’Irlande et plus précisément de Dublin. Ayant commencé à danser à l’âge de 10 ans avec le Hip-hop, elle découvrit le popping à ses 12 ans. Elle fait partie du premier crew de popping en Irlande qui s’appelle ‘In Da Pocket’ et participe à de nombreuses compétitions en Europe depuis son plus jeune âge. Actuellement installée à Bordeaux, Leah continue de danser dans tout l'Hexagone à travers des battles et des spectacles !

 

 Qu’es ce que le Beat Box ?  Faire de la musique avec sa voix, ses cordes vocales, son diaphragme, sa bouche. Cette discipline est née aux Etats -Unis dans les années 80, dans la même période du Hip -hop et est arrivé en France vers 2000. Peu à peu, de nouvelles vocations sont nées et la France est comptée aujourd’hui comme l’une des meilleures nations dans la discipline, pour preuve les nombreux titres remportés. Tous les trois ans, un championnat du Monde est toujours organisé à Berlin, car le créateur et organisateur vit en Allemagne. La discipline a évolué, mais le BeatBox se pratique toujours dans un esprit convivial et de partage.

Qu’est-ce que le popping ? Le popping ou electric boogaloo ou encore smurf1,2 est une danse popularisée par le groupe californien Electric Boogaloos3, dont le principe de base est la contraction et la décontraction des muscles en rythme. Le beat transpire à travers les contractions appliquées par le danseur à des moments bien choisis (les claps, les caisses claires…) qui lui permettent de s'approprier la musique. Le popping, tout comme le locking, est une danse faisant partie des styles funks. En effet, ces danses ont fait leurs premiers pas sur la musique funk vers la fin des années 1970 et les années 1980, lorsque les Electric Boogaloos montraient au monde le style de danse qu'ils venaient d'inventer, notamment à travers des spectacles télévisés comme Soul Train. Le popping est le style de danse qui correspond le mieux au funk ou G-funk, par leur beat lourd et régulier, mais il ne se limite pas à ces styles de musique. À présent, ce style se danse sur plusieurs autres styles de musiques comme le rap, le hip-hop, le crunk ou le dancehall.

Retours vers le Futur - Du mercredi 3 avril au mardi 9 avril à Châteauroux

Corps sans limites – 18e édition

En cette année olympique, le corps occupe le devant de la scène, occasion pour le festival Retours vers le futur de se pencher sur le corps humain et ses représentations.

Support de nos interrogations existentielles, le corps convoque tous les domaines artistiques et en particulier le cinéma qui en a fait sa raison première. À partir de projections d’œuvres majeures de l’histoire du cinéma, de rencontres avec des artistes, de créations, de performances, et bien sûr avec l’image d’archive qui est depuis toujours le fil rouge de cette manifestation singulière, nous tenterons d’appréhender tous les aspects de ce corps dont les évolutions, les perceptions et les images indiquent mal les limites.

Exploit musculaire et viril, corps ardents, idéalisés. Beauté plastique, culte et tyrannie de la perfection. Images lisses et normalisées. Mais aussi corps hors-norme, difforme, monstrueux. Corps augmenté, exhibé, hybride, reconstruit… Le corps serait-il sans limites ? Nous tenterons de faire vivre cette question, en images et en émotions. Depuis 2007, chaque année au début du printemps, Équinoxe – Scène nationale s’associe à Ciclic, l’Agence régionale du Centre-Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique, pour organiser les rencontres Retours vers le futur.