— Publié le 29/06/2016

Résidence d'artiste : Stéphane Bouquet

L'Université François-Rabelais de Tours, en collaboration avec Ciclic, accueille l'écrivain, au cours de l'année universitaire 2014-2015.

Stéphane Bouquet est poète, traducteur de poésie, scénographe, critique de cinéma et de danse, passionné par l’histoire de la danse et danseur occasionnel…
Il dirige un atelier d'écriture, "Portrait de soi, portrait de ville", et propose tout au long de l'année à un cycle de conférences et de rencontres - ouvert à tous - qui nourrira le travail de création en cours.

Lors de la soirée d'ouverture, inaugurée par Martine Pelletier, directrice du service culturel de l'Université, Stéphane Bouquet a présenté son projet et évoqué son travail de création avec Yann Dissez, chargé de la vie littéraire, et Marie Croze, coordinatrice enseignement supérieur à Ciclic.

Le programme de la résidence en présence de Stéphane Bouquet :

  • Visite de Valérie Mrejen, écrivain-cinéaste-plasticienne
    Le 13 Novembre à 20h30, Thélème
  • Projection de Los, de James Benning, présenté par Stéphane Bouquet
    Le 20 Novembre à 20h30, Thélème

  • Rencontre avec Stéphane Bouquet, auteur, traducteur
    Le 4 décembre à 20h, librairie Le Livre à Tours

  • L’Heure curieuse, de Loïc Touzé, danseur
    Le 16 janvier à 19h, CCNT

  • Visite de Frédéric Ciriez, écrivain
    Le 29 janvier à 19h, Thélème

  • Visite d’Andrea Inglese, poète
    Un éditeur, un auteur, un traducteur avec Benoît Cazas et Patrizia Atzei des éditions Nous et Stéphane Bouquet
    à la librairie Le Livre à Tours (date à définir)

Stéphane Bouquet

Stéphane Bouquet

"Portrait de soi, portrait de ville"

"Chaque magasin devenant l’adjectif du suivant, une chaîne d’adjectifs déguisés en magasins."

C’est souvent avec cette phrase en tête, signée de l’artiste Robert Smithson, que je débarque dans une ville inconnue. J’essaie d’écouter quelle phrase particulière cette ville prononce, comment elle s’agence magasin après magasin, adjectif après adjectif, et comment moi je peux lui répondre – ou s’il est préférable que je me laisse pénétrer en silence par la rumeur pénétrante des rues, cette sorte d’épaisseur particulière de sons et de mouvements que produit chaque ville. La résidence à laquelle me convie l’université de Tours s’articulera autour de cette inscription dans l’espace urbain. S. B.