— Publié le 29/06/2016

Rencontre avec Valérie Mréjen

Première "visite" dans le cadre de la résidence "Portrait de soi, portrait de ville" de Stéphane Bouquet.
13 novembre 2014

Pour éclairer un peu le travail souvent solitaire de l’écrivain, pour essayer de comprendre comment s’écrit, dans le détail, un texte.
Pourquoi choisit-on d’écrire plutôt que de filmer ? Ou l’inverse.
D’où vient l’idée d’un poème ou d’un scénario ?
Comment sait-on qu’un texte est fini ?
Ecrit-on tout à fait la même chose selon l’endroit ou l’outil avec lequel on écrit ? Quels dispositifs d’écriture (couché, debout, en marche) a-t-on privilégié ?

Valérie Mréjen nous explique comment, exactement, elle a fait...

Pour cette soirée, elle nous propose une sélection de ces œuvres :

  • La Peau de l'ours (2012, 13')
  • ABCDEFGHIJKLMNOP(Q)RSTUVWXYZ (2011, 5', co-réalisé avec Bertrand Schefer)
  • Exercice de fascination au milieu de la foule (2011, 15', co-réalisé avec Bertrand Schefer)
  • Vraiment ? (2014, 5')
  • Leur histoire (2014, 3'30, co-réalisé avec Bertrand Schefer)
  • Voilà c'est tout (2008, 6')
  • Tous en scène, Cadavres exquis, Sublimes créatures (2013, 3x5')

Entrée libre

Qui est Valérie Mréjen ?
Valérie Mréjen est née en 1969 à Paris. Issue d’une école d’art, elle s’intéresse dès ses débuts à différents moyens d’expressions pour mieux explorer les possibilités du langage. Elle commence par éditer quelques livres d’artiste avant de tourner ses premières vidéos. Ses travaux ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger, notamment au Jeu de Paume en 2008. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages, des documentaires (Pork and Milk, 2004, Valvert, 2008) et un long métrage de fiction, En ville, co-réalisé avec Bertrand Schefer et sélectionné à la quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2011. Elle a publié Mon grand-père, 1999, L’Agrume, 2001, Eau sauvage, 2004, aux éditions Allia, et Forêt noire, 2012, aux éditions P.O.L. En 2014 elle a mis en scène pour la première fois un spectacle tout public, Trois hommes verts, crée au Théâtre de Gennevilliers.