— Publié le 28/10/2015

Les Gracieuses

Un documentaire de Fatima Sissani

Girelle Production, 24 Images, BIP TV et TV Tours / 79 minutes / 2014

Les Gracieuses : Myriam, Sihem, Khadija, Kenza, Rokia et Leïla. Six copines qui se connaissent depuis l’enfance et ne se sont jamais quittées. Elles vivent dans la même cité HLM de la région parisienne qui les a vues grandir. Six jeunes femmes entre 21 et 28 ans, fières et indépendantes, qui veulent qu’on les accepte avec leurs paradoxes et revendiquent le droit à la singularité. 

Filmant au quotidien leur amitié aussi généreuse qu’exigeante, la réalisatrice – qui est aussi la tante de l’une d’entre elles – nous fait partager leur vision de la religion, des relations hommes/femmes, de la politique, du travail, de la sexualité. Et dès que l’on croit tenir un stéréotype, elles le font voler en éclats. Un regard sur la banlieue. Avec le sourire. 

Ce film a bénéficié d'un soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire.

MOTS CLEFS : groupe / banlieue / femme / portrait / amitié / identité / liens / travail / religion

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Fatima Sissani
Née en Algérie en 1970 et vivant en France depuis l’âge de 6 ans, Fatima Sissani s’oriente vers le journalisme après un DEA de droit. Elle fait ses armes à Radio Zinzine, au magazine Que Choisir, puis au Monde Diplomatique, en réalisant de nombreux reportages. Elle tourne ensuite plusieurs documentaires et portraits radiographiques pour France Culture. La Langue de Zahra, son premier long métrage, s’intéresse à l’immigration et l’exil, à travers le portrait de sa mère. En 2014, elle signe avec Les Gracieuses son second long métrage documentaire.

A l’image de ce documentaire, l’ensemble de son travail est dominé par la question de l’exil : "Finalement, l’essentiel de mon travail tourne autour de l’immigration, de l’exil. L’exil en réalité m’obsède, me fascine, pour tout dire me colle à la peau et finit toujours par revenir par une petite porte. Cette fois c’est ma mère qui l’a poussée. Je l’ai laissée s’y engouffrer car je savais que le moment était venu de l’interroger sur ces morceaux de vie que je n’ai pas trouvé le moment ou peut-être l’audace de questionner."