Un docu-fiction réalisé par Thomas Oberlies et Matthias Vogel sur le futur de l'emploi. Un futur d'horreur.
Résumé
Réunion d'équipe dans les bureaux de l’agence d’aide au travail de Magdeburg. Miro, interviewé dans sa voiture, parle de M. Janssen, 78 ans, qu'il aide à poursuivre une activité professionnelle 2 fois par semaine. A son domicile, Miro aide le vieil homme à s'habiller et l'accompagne sur son lieu de travail. Janssen semble occuper un poste très bureaucratique. La séquence est entrecoupée de différentes interviews justifiant le projet : permettre aux seniors de travailler et aux stagiaires d'acquérir de l'expérience. Un supérieur annonce à Janssen qu'il doit se rendre à l'entreprise Vivaldi avec Miro et un certain Schulze. Un cordon de police entoure l'immeuble. Un policier explique au trio que la crise a commencé lorsqu'un employé de 84 ans a mordu son supérieur. L'entreprise a été évacuée et la crise circonscrite à un seul étage. Dans l'ascenseur, Janssen et Miro sortent des lames et des fusils de leurs sacs. Miro révèle le métier de Janssen : tueur de zombies. Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent, apparaît un employé zombifié. Janssen lui tire dans la tête.
Chaos dans les bureaux : presque tous les employés, devenus des zombies, attaquent et dévorent leurs collègues encore humains. Le trio progresse dans les bureaux, abattant les morts vivants au fusil ou les déchiquetant à coup de lames. Sur des arrêts sur image, s'inscrivent des annotations sur les zombies et leurs victimes : tous sont des employés sous payés ou des stagiaires bénévoles. Que ce soit dans le style "western" de Janssen ou "art martial" de Schulze, ils parviennent à éradiquer les zombies.
Devant l'immeuble, retour au style du reportage. Alors que Janssen règle quelques formalités avec la police, Miro et Nadine, une employée sauvée de justesse, sympathisent. Miro raccompagne Janssen chez lui et dépose ses vêtements ensanglantés dans la machine à laver. Il déclare au journaliste son ambition de décrocher un CDI grâce à son expérience avec Janssen. Pendant le générique, Janssen avoue continuer à faire ce métier, à son âge et dans sa condition physique, uniquement parce que sa pension ne lui permet pas de subvenir à ses besoins.
Dossier rédigé par Stéphane du Mesnildot
