Harvie Krumpet, d'Adam Elliot

Découpage séquentiel

Générique d’ouverture sur fond noir durant lequel deux plans montrent une première fois Harvie Krumpet.
"Pologne 1922"
(00:43) : présentation d’Harvek Milos Krumpetzki et de ses parents.
L’enfance et l’adolescence d’Harvek
(01 :43) : il est atteint du syndrome de Tourette, est malmené à l’école, sa mère devient folle, la maison familiale brûle, ses parents meurent de froid dans la neige et les Allemands envahissent la Pologne.
L’exil
(04:49) : Harvek Milos Krumpetzki s’installe en Australie. Il transforme son nom et devient Harvie Krumpet. Il effectue différents métiers, est victime d’une agression à la suite de laquelle il porte une plaque en acier entre le crâne et la peau et, après avoir reçu la foudre, cette plaque est aimantée.
La révélation
(08:46) : assis près d’une statue représentant le poète latin Horace, Harvie entend celui-ci lui adresser son célèbre "Carpe Diem". Il décide alors de vivre chaque instant ; pour cela, il rejoint un groupe de nudistes, un second qui libère des poules et il devient végétarien.
La constitution d’une famille
(09:57) : hospitalisé pour un cancer d’un testicule, Harvie rencontre l’infirmière Valerie Burstall. Ils se marient dans le pavillon des cancéreux. Harvie étant stérile, ils adoptent une petite fille : Ruby.
Retour à une existence solitaire
(13:06) : Ruby, devenue avocate, s’installe aux États-Unis. Valérie meut d’une attaque cérébrale le jour des 65 ans d’Harvie. Ce dernier sombre peu à peu dans la sénilité.
Les dernières années
(14:23) : Harvie est placé dans une maison de retraite. Il y fait les quatre cent coups en compagnie d’un autre pensionnaire. Alors qu’il entreprend de se suicider en avalant des pilules de morphine, une vieille dame le fait à sa place. Harvie retrouve alors goût à la vie, se déhabille et s’installe nu dans l’abribus placé dans le jardin de la maison de retraite.
Générique de fin
(19:47) : sur fond noir durant lequel apparaissent des portraits de certains des personnages du film.

Rédigé par Boris Henry (extrait du livret enseignant En matières d’animation, édité par le CNC dans le cadre de l’opération Collège au cinéma, reproduit avec l’autorisation du CNC et de l’auteur).

2003, Australie, 22 min, 1:1,85, couleur, pâte à modeler

Réalisation, scénario, animation : Adam Benjamin Elliot
Assistants animateurs et réalisation des marionnettes : Sophie Raymond, Michael Bazeley
Ingénieur du son : Peter Walker
Bruitage : Dale Cornelius, Juliet Hill
Montage : Bill Murphy
Montage son : Tristan Meredith
Mixage : Peter Walker
Musique : Canon en D Major de Johann Pachelbel interprété par the English Chamber Orchestra dirigé par Raymond Leppard, Sony Masterworks.
Dies Irae extrait du Requiem de Guiseppe Verdi interprété par  le London Symphony Orchestra dirigé par Leonard Bernstein, Sony Masterworks.
God is Better than Football de Keith Binns, interprété par Julie Forsyth et the Elwood Primary School Choir, dirigé par Jane Smith.
Anciens airs et danses de Ottorino Respighi interprété par le Australian Chamber Orchestra dirigé par Christopher Lyndon Lee.
Producteur : Melanie Coombs
Production : Melodrama Pictures
Interprétation :  Geoffrey Rush (le narrateur), Kamahl (la statue d’Horace), John Flaus (Harrie), Julie Forsyth (Lilliana, Harvie bébé, une chanteuse de la chorale)